Conséquences néfastes de la préférence gustative pour le sucré, notamment vis-à-vis des troubles anxio-dépressifs
- Publié le
Une enquête sur 180 000 personnes utilisant l’intelligence artificielle a permis de différencier trois profils de préférences alimentaires.
– Les personnes soucieuses de leur santé qui privilégient les fruits et légumes aux aliments d’origine animale et sucrés.
– Les personnes qui aiment et consomment la plupart des aliments
– Les personnes qui ont une nette préférence sucrée et consomment peu de fruits et légumes
Sans surprise, les personnes qui ont la préférence sucrée ont une incidence plus élevée de la plupart des maladies, avec un effet marque sur l’anxiété, la dépression, la démence, et diverses maladies chroniques. Il n’apparaît pas de différence sur les cancers.
La différence entre ceux qui évitent le sucre, et ceux qui l’introduise dans une alimentation diversifiée est moins marquée et varie selon les pathologies. Concernant l’endométriose, seul le groupe qui évite le sucre tire un avantage significatif.
Référence :
H F Navratilova et al : Artificial intelligence driven definition of food preference endotypes in UK Biobank volunteers is associated with distinctive health outcomes and blood based metabolomic
and proteomic profiles – Journal of Translational Medicine, 2024, 22:881
Sélectionner par thèmes
LES PLUS RÉCENTES
-
Effets néfastes du sucre lors de la petite enfance10 novembre 2024/0 commentaire
-
Du mercure dans le thon en boîte, les données enfin éclaircies10 novembre 2024/
-
Des PFAS dans les produits de la mer22 juin 2024/
-
Consommation de viande : la réduction se fait attendre !11 février 2024/